Chers lecteurs,
Petit rappel et non des moindres : n’oubliez jamais qu’il est toujours plus facile de parler d’un sujet une fois qu’il est passé. Il ne faut donc pas juger un acte avec les éléments connus après coup.
Cette fameuse crise du coronavirus…
Cela fait environ 1 an qu’elle est dans tous les esprits.
Pour autant, beaucoup de citoyens ont estimé que la crise était plus ou moins mal gérée.
Peut-on leur donner tort ? Rien que les changements d’avis intempestifs et les divergences au sein de l’exécutif sont des éléments suffisants pour comprendre qu’il ne s’agit pas seulement d’un sujet chaud. C’est un sujet dont les ramifications sont nombreuses et profondes.
Et rien que pour cette raison, on pourrait répondre à la question principale : ce n’est pas seulement une crise sanitaire. Et c’est évident puisqu’une crise sanitaire « simple » serait traitée avec des moyens assez classiques : finances, priorités,
Vous allez me dire : évidemment que c’est crise est plus que sanitaire, elle touche par son fonctionnement tous les secteurs du pays !
Certes, mais dans une certaine mesure seulement. Le quoi qu’il en coûte dont nous avons été abreuvés est un crachat méprisant au visage du peuple. Le personnel médical et annexe n’était déjà pas valorisé avant, et même après les efforts consentis par la nécessité de soin, l’exécutif a proposé à peine plus qu’un merci.
Si on regarde d’un point de vue plus global : nous n’avons pas fermé nos frontières pour contrôler les flux ; nous n’avons pas mis en place une quantité de test suffisants rapidement ; nous avons attendu une éternité avant de confiner ; le confinement a été très long ; les annonces étaient précipitées puisque les décisions étaient prises au dernier moment ; nous avons déconfiné d’un coup, comme on détend un élastique… ; l’exécutif a même réussi à dire à sa population qu’elle faisait l’effort de différer les taxes et impôts divers… L’exécutif n’a pas non plus su gérer les effets médiatiques absolument néfastes pour la recherche d’un vaccin ou d’un traitement ; adapte les mesures avec le calendrier…
Voilà, c’est beaucoup de choses, mais pas une urgence sanitaire. La seule conclusion, qui n’est pas forcément stupide, mais qui est toujours discutable selon le point de vue, c’est : sauvons des gens dans une certaine mesure, acceptable pour l’opinion, et qui nous revient le moins cher possible.
Ça c’est la réalité.
Si c’était Ebola ou le choléra, le confinement généralisé serait quasiment instantané, les frontières hermétiques, et les moyens de trouver un vaccin et de soigner la population tellement au maximum que rien d’autre ne compterai. La différence ? La virulence et la capacité de contrôle du virus.
Pour les complotistes, on peut même dire que c’est une manne pour les dirigeants du monde : ça tue les personnes âgées et ceux qui présentent des comorbidités, ça touche la population mondiale, ça crée de nouvelles filières dédiées… On peut même avancer dans cet argumentaire que certains ont pu en profiter pour faire beaucoup d’argent au détriment des morts et autres personnes avec des séquelles. D’autant plus que le virus vient de Chine, pays qui n’a donné aucune information fiable ni utile depuis qu’elle a laissé échapper ce virus hors de ses frontières qu’elle a fermées juste après, soit-dit en passant…
D’ailleurs, parlons-en de cet aspect : l’OMS et même le pentagone laissent échapper des soupçons récurrents à l’égard de la Chine. Et pour autant, Malgré un Trump au pouvoir et la capacité de l’OMS à fédérer une coopération globale, rien n’y fait : la Chine garde ses portes fermées et ses secrets bien gardés. Cet événement à lui seul permet au groupe de ceux qui pensent que le virus a été relâché volontairement, et à ceux qui pensent qu’il a été créé (c’est moins probable mais pourquoi pas ? Ceux qui n’y croient pas peuvent aussi chercher à le prouver n’est-ce pas ?) que cette pandémie est volontaire et créée à dessein.
Autre détail amusant : si on observe la situation et l’organisation de la lutte contre la pandémie à l’échelle globale, il est intéressant de constater que chaque pays a une façon bien à lui de s’organiser dans la lutte interne contre la pandémie. A croire que ce pourrait être un test à l’échelle mondiale…
Bref, quoi qu’il en soit, la crise n’est pas « gérée » comme beaucoup de français le croient.
Elle est gérée de façon à coïncider avec d’autres paramètres comme le budget alloué à d’autres secteurs considérés comme importants. De cette manière on peut aussi anticiper les actions du gouvernement…
En ce qui me concerne, je dirais qu’il faut se poser la question de ce qui est important ou non.
Une fois que la population s’est exprimée, il faut faire accepter nos conditions à nos « dirigeants », c’est-à-dire ceux qui « gèrent » notre pays, la volonté du peuple. Personnellement, je préfère que nos grands-parents survivent quelques années de plus, que d’avoir une belle voiture avec un beau smartphone chaque année…
Autrement dit, nous devons reprendre le contrôle de nos choix !
L-EMM-E